Quels sont les enjeux de la transition énergétique ?

La transition énergétique désigne les procédés adoptés pour convertir une énergie non-renouvelable en énergie renouvelable. Il s’agit d’une modification établie au niveau de la production, de la distribution ainsi que de la consommation d’énergie afin de rendre le mécanisme respectueux et favorable à l’environnement.

Ce processus permet la réduction de la surconsommation et le gaspillage ainsi que le bénéfice d’une énergie moins cher. Ainsi, il a pour rôle d’améliorer la qualité de vie. Toutefois, quels sont les enjeux de la transition énergétique ?

Réduire l’émission de gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre sont des gaz qui absorbent les rayons du soleil  et  qui provoquent des conséquences assez néfastes. Ces gaz sont constitués par le dioxyde de carbone, le protoxyde d’azote, le méthane et enfin l’hexafluorure de soufre.

Une fois projeté à nouveau dans l’atmosphère, ces éléments toxiques engendrent diverses réactions comme le déséquilibre climatique, l’acidification de l’eau et enfin le bouleversement de l’écosystème. Pour ce qui est de la transition énergétique, le principal  responsable de ces perturbations est le CO2 qui émane des industries et des énergies que nous utilisons quotidiennement.

Ces énergies incluent l’électricité et les hydrocarbures alimentant nos véhicules. Pour pallier à ces désagréments, il incombe de développer des transports utilisant des carburants moins polluants comme le diesel.

Pour la production d’électricité, d’eau chaude et de chauffage, il faudrait utiliser des matériaux décentralisés et utilisant une technologie de pointe comme la pile à combustible. On prévoit de réduire le pourcentage d’émission de gaz à effet de serre de -75% d’ici 2050.

Réduire la consommation énergétique

En réalisant que le CO2 est à l’origine de la majorité des bouleversements de l’environnement,  les spécialistes de la transition énergétique invitent à bien prendre en compte les activités qui contribuent à la prolifération de ce gaz.

Il faut de ce fait étudier chaque secteur responsable de l’émission de gaz carbonique comme l’industrie, les transports et le bâtiment. Comme solution primaire, il est indispensable de minimiser le contenu carbone de la production d’énergie.

Pour ce faire, il suffit d’utiliser des énergies non émettrices en CO2, comme les énergies renouvelables pour la production énergétique. En outre, il faudrait aussi augmenter le rendement énergétique des installations et limiter les fuites de gaz lors de la production et de la distribution énergétique en faisant appel à la technologie de pointe.

En guise d’exemple, de nombreuses centrales thermiques aux charbons ont été remplacées par des centrales à vapeur supercritique ou par des cycles combinés gaz.

Dans le cadre de l’utilisation de l’électricité, il convient  d’utiliser un compteur intelligent afin de mesurer la consommation d’électricité et de la réduire ou bien de la maintenir en fonction du résultat fourni.

Selon le rapport de nombreux spécialistes, la consommation énergétique sera réduite de -50 % d’ici 2050.

Réduire la consommation d’énergies fossiles

Les énergies fossiles désignent des énergies provenant de la décomposition très lente de déchets d’êtres vivants depuis des centaines de millions d’années. Ces énergies sont constituées par le charbon, le pétrole et le gaz naturel.

Leur quantité est très peu limitée. C’est pour cela que des pays les utilisent. C’est le cas de l’île de la Réunion. Ces éléments sont obtenus, une fois les énergies fossiles sont brûlées car elles dégagent du dioxyde de carbone et provoque le réchauffement climatique.

Il est primordial d’atténuer leur production afin de limiter les dégâts au niveau planétaire. D’ailleurs, les autorités ont envisagé la diminution de ces énergies de plus ou moins 30 % d’ici 2050. Pour remédier à ce phénomène, la loi de la transition énergétique propose l’usage de l’énergie verte.

elle recommande alors l’utilisation de la taxe carbone qui est une taxe prélevée sur l’utilisation de matériel rejetant du carbone. Il s’agit d’une solution pour décourager le consommateur dans l’utilisation d’énergie carbone. Par ailleurs, les responsables recommandent la sobriété énergétique dans l’usage de carburant pour les véhicules et les industries. Ce qui serait la solution la plus simple.

Augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique

Les énergies renouvelables ou vertes sont sollicitées dans la création d’électricité écologique. Ces énergies sont obtenues à partir de photovoltaïques, de barrages hydrauliques et d’énergies éoliennes.

Chacun de ses éléments est relié à un dispositif permettant de créer ce genre d’électricité. Les panneaux photovoltaïques utilisent des plaques qui captent les rayons de soleil et les convertis en électricité.

Quant aux barrages hydrauliques, ils conçoivent du courant électrique au travers d’un courant d’eau. Quant aux éléments éoliens, ils captent le vent à l’aide d’un dispositif et en font de l’énergie électrique.

Selon le code de l’environnement, le pourcentage de foyers ayant recours à ces énergies devrait atteindre 32 % d’ici 2030. Par la même occasion, les responsables de la transition énergétique proposent de réduire 50 % de la part du nucléaire pour la production d’électricité d’ici quelques années.

Facilité l’accès des consommateurs à l’énergie renouvelable

Ce procédé consiste avant tout à lutter contre la précarité énergétique et permettre à tout le monde de bénéficier d’une énergie salutaire mais bon marché. Par précarité énergétique, on sous-entend la difficulté de certains à payer leurs factures ou bien l’impossibilité de rénover son habitat afin de bénéficier d’un confort thermique et phonique.

L’idée est de supprimer les inégalités dans la répartition d’énergie renouvelable. Pour ce faire, le prix énergétique doit être minimisé afin de permettre au peuple de jouir de l’énergie verte au même titre que les professionnels et les entreprises. Ainsi, l’usage d’énergie verte ne reviendrait pas uniquement aux professionnels, mais aussi  aux particuliers.

C’est la raison pour laquelle de nombreuses subventions ont été mises en place par les organisations en liaison avec l’énergie afin de permettre à chaque foyer de profiter d’une énergie durable et saine.

Disposer d’un parc immobilier aux normes BBC (bâtiment basse consommation)

D’après les rapports de données, des millions de personnes vivant en France ainsi que dans les DOM vivent ce genre de situation. On estime que les dépenses énergétiques occupent la majorité de leurs revenus. Alors que les systèmes énergétiques ont imposé que les dépenses énergétiques ne doivent représenter que 10% des dépenses totales.

Un tel cas est de ce fait considéré comme une injustice sociale. Pour pallier à cette situation, les autorités ainsi que les experts de la transition énergétique proposent la mise en place de bâtiments basse consommation. Ces bâtiments consistent à lutter contre les déperditions énergétiques et permettent aux habitant d’être au frais et à l’abri.

D’après le code de l’environnement, 100 % des foyers français bénéficieront d’un bâtiment basse consommation d’ici 2030. Un tel phénomène est envisageable grâce à l’ampleur des rénovations énergétiques.

L’autonomie énergétique dans les départements d’outre-mer

L’autonomie énergétique est une autre facette de la transition énergétique. Il s’agit d’une occasion offerte aux particuliers de produire leurs propres énergies et de les revendre en cas de surplus. Il s’agit d’un processus incitant à l’autoconsommation et d’être moins dépendant des énergies non-renouvelables.

Ce programme touche les États d’outre-mer qui sont encore dépendants des énergies fossiles. À la suite de plusieurs sensibilisations, de plus en plus d’habitants de l’ile optent pour l’autonomie énergétique.

Pour ce faire, les insulaires réduisent les dépenses pour la production d’eau chaude sanitaire en s’équipant d’un chauffe-eau thermodynamique. Ensuite, ils améliorent l’isolation de leurs habitats de sorte à ce que leurs chez-soi soient moins énergivores. Par ailleurs, ils utilisent des équipements moins gourmands en électricité.